Il était une fois...

par Lou de mer Sam 28 Mar - 0:56

Une coquille de noix...Fragile, qui tenait mal la houle, elle n'aimait pas les grosses vagues, les épais brouillards, les vents du nord.
Deuxième jour...Je me demande si je suis bien faite pour naviguer.

par Lou de mer Mar 31 Mar - 14:12

Mais évidemment que oui je suis faite pour naviguer !

Vrai que j'en ai eu gros....que le départ fut agité, m'a paru difficile, incertain, je ne savais plus par quel bout tenir ma carte.
A part crier la direction que je voulais donner au navire vers les oiseaux de mer, les poissons et aux quatre vents, je ne savais pas comment m'y prendre pour quitter au mieux le port.

Jusqu'à l'estuaire d'Honfleur, l'avancée fut laborieuse, les vents contraires nous empêchaient de progresser et il a bien fallu s'armer de patience.

Une fois sur la Seine, je me suis bien rendu compte de l'avantage de naviguer avec le foncet qui filait sans que rien ne l'empêche d'avancer, régulier, léger et maniable, un vrai plaisir que de suivre les courbes des vallons joliment boisé jusque Troyes.

Juste une petite frayeur le samedi, une fausse manoeuvre, une sorte de message subliminale divin qui m'a gentiment prévenu que si je ne faisais pas plus attention que ça nous allions proprement tous périr noyer.
Bon....une petite nuit, une visibilité réduite, le manque d'expérience aussi....Je me suis promis de mieux me concentrer pour mener à bien ce premier voyage.....

par Lou de mer Jeu 23 Avr - 1:07

Nous en étions au vingt troisième jour d'avril de l'an de grâce 1463, Lou aurait pu juste se sentir tout à fait réjouie d'avoir réussi ce nouveau pari d'arriver jusqu'en Flandres.
Mais son humeur était chagrine, le capitaine de la Fibule avait annoncé qu'il mettait les voiles.
La brunette s'était gentiment attachée à sa présence aussi charmante qu'amicale, au fil des jours leur complicité souriante avait accompagné les longues heures de la traversée.

Quant au soir ils s'étaient retrouvés autour d'un godet, elle avait bien compris son empressement à rejoindre sa famille qui venait de s'agrandir installée dans le Grand duché de Bretagne.
Lou avait bien évidement accepté la proposition de l'y accompagner, l'occasion aussi de faire connaissance avec les proches de son ami avait emballé la ptite Lou.
Et puis assez soudainement, les vents avaient changés...
Il avait décidé de reprendre les chemins dès que le navire aurait accosté au port.
Et Lou se sentait d'humeur chagrine au départ annoncé de son ami le capitaine...

par Lou de mer Sam 25 Avr - 20:16

Samedi le 25 du mois d'avril de l'an de grâce 1463

Dans un sursaut d'énergie le chef de port de Dunkerque avait autorisé l'accostage.
Lou avait entrepris les manoeuvres pour un court instant s'approcher au plus près des quais, histoire de permettre aux passagers qui désiraient rejoindre la terre de le faire sans devoir piquer une tête dans la mer du nord qui devait être encore bien fraîche en cette saison.

Patrick restait discret....et la brunette espérait quand même qu'il réagirait pour lui apporter son aide pour rejoindre tranquillement leurs falaises.
Juste un instant tentée de débarquer, Lou avait vite renoncé, elle n'avait envie que d'infini, que de la vue de la mer étirée sur l'horizon, que des voix des oiseaux marins et du souffle du vent.

Le capitaine de la fibule avait poliment refusé quelques présents avant son départ. Même si la brunette en avait été froissée, elle comprenait facilement son refus de quelconques attachements.

Le soir venait, Lou observait les allées et venues sur les quais, les vents étaient prometteurs....

par Lou de mer Dim 26 Avr - 8:19

Le lendemain Lou écoutait le silence, il était très tôt encore, Patrick restait aussi invisible qu'un rocher à fleur d'eau.
La brune n'allait devoir compter que sur elle pour faire avancer la coque de noix.
Patience...Patience...Il allait bien finir par se manifester.
En attendant Lou respectait son besoin de silence et de solitude, oursonne de nature, elle pouvait facilement comprendre que Patrick n'ait pas senti le printemps arriver et qu'il préférait encore hiberner dans un coin sombre du navire.
Soit....
Au moment de regagner les falaises, un des navires présents au port attira son regard, "la Rousse Tempérance" il lui semblait bien que c'était celui des moines de Tastevin, alors l'espoir un peu fou que sa cousine soit dans les parages décida Lou à gagner les quais...

par Lou de mer Jeu 28 Jan - 19:27

[ Quelques mois plus tard.....]

Lasse, à l'entrée de l'hiver loursonne s'était préparée pour une longue, très longue hibernation et puis non, au final, elle s'était ravisée, rattrapée par l'envie d'un nouveau voyage.

Réveillée par l'envie de se mesurer aux éléments, d'expérience elle savait qu'en mer elle se sentirai tellement plus vivante que le bagage fut bouclé, quelques vivres entassées dans la cale en prévision d'une longue traversée, le cap plein sud.

L'envie était bien là...mais pas les vents qui faisaient rien qu'à contrarier les quelques manoeuvres possible pour la ptite navigatrice toute seulette sur sa coque de noix.

Alors qu'avec peine la côte bretonne commençait à se dessiner, elle commençait à comprendre que la traversée des mers en solitaire n'était pas exactement ce qu'elle avait imaginé et que c'était surtout grisant au début, mais la petite assez vite épuisée, tournait en rond dans son bocal en se demandant bien pourquoi elle s'infligeait tout ça.

L'envie de partager cette nouvelle aventure marine s'ancra gentiment dans sa ptite tête de lou et tenta pleine d'espoir une missive, une bouteille à la mer. La chance fut au rendez vous .....

Un retour vers Fécamp, une nouvelle aventure et surtout de souriantes retrouvailles accrochaient un large sourire au minois de la Brune.

par Lou de mer Lun 1 Fév - 13:46

Depuis quelques jours elle s'affairait pour préparer le grand voyage qui s'annonçait.
Faire l'inventaire déjà dans la grange de tout ce qu'il fallait embarquer à bord de la Séléné.
Quelle aventure ! la petite Lou devait faire des tas d'efforts pour bien se concentrer, de quoi auraient ils besoin au juste ?
les malles s'entassaient gentiment....
Il n'avait pas été très compliqué de trouver assez de matelots désoeuvrés pour s'occuper du chargement contre une poignée d'écus.
Finalement, les choses se faisaient, assez sereinement, si ce n'était l'impatience grandissante de Lou aux retrouvailles d' un certain cavalier pressé, au moins elle l'espérait très fort, de la retrouver.

Cette nuit là, la brune resta à bord, elle dormirait aussi bien là, bercée par le léger roulis du navire.

Dormir....Oui mais le sommeil tardait, trop de souvenirs encombraient sa mémoire.

Celui qui chevauchait vers Fécamp avait laissé en elle son empreinte malgré le temps, elle avait conservé le souvenir encore bien vivant de son souffle, de sa joue couchée au plus tendre de sa chair.
Un somptueux mélange de force, de douceur et d'humour avait ému la demoiselle à leur rencontre, alors qu'ils s'étaient croisés dans la campagne artésienne.
Quelques lunes avaient passées mais....

Confiante, elle savait d'instinct que leurs étreintes auraient la fraîcheur de leur premier rendez vous, mais elle aurait donné tout l'or du monde pour malgré tout au plus vite le vérifier....

par Lou de mer Lun 8 Fév - 0:16

Quelques jours plus tard, ensemble à bord de la Séléné, sous les étoiles les voyageurs s'éloignèrent doucement du port.
Lou sur le pont contre son brun restait vigilante aux manoeuvres pour sortir le foncet sans heurter aucun navire, yen avait du monde au port.
Avec les navires des marins du coin se trouvaient deux grandes belles naves....Elle les dépassa, une pointe d'envie dans le regard en se disant qu'un jour peut être, elle en conduirait une par delà les mers, là où on dit que vivent les ours blancs....

Ca suffisait bien pour aujourd'hui, ils n'avaient aucune intention d'établir des records de vitesse, pas pressés, ils trouvèrent après un moment souriant autour de la grande table du tripot marin, le chemin de leur cabine, pour inaugurer la couche et les plumes de l'édredon léger.
Bien sûr, Lou était aux anges, de compagnie plus agréable pour cette traversée, elle aurait eu peine à trouver...

par Lou de mer Mar 9 Fév - 20:29

Trystian à Lou
Date d'envoi Le 09 Février 1464 à 00h09
Mots de tête, maux d'esprit

Un réveil difficile, des souvenirs troublants d'une jolie brune, une bague, un chêne...
Des bribes de mémoire confuses et inquiétantes...
Un nouveau départ, un nouveau pas, ou pas...

Deuxième jour en mer....

Elle le croyait parti en fumée...
Rien ne pouvait présager qu'un jour elle aurait eu des échos, quelques nouvelles de son promis disparu brutalement il y avait deux ans déjà...
Juste quelques mots qui laissaient entendre qu'il serait en vie....

La Brune était partie pour un long voyage, en d'autres circonstances, elle aurait changé de cap, traverser tout le royaume pour le retrouver, lui rafraîchir la mémoire.

Le souvenir de Trystian, était bien vivace, Lou avait une mémoire tellement arrangeante qui ne gardait que le bon qu'elle avait presque oublié les jours où la perte de son promis l'avait amené aux portes de la folie, tant son absence l'avait laissé plus vide et plus fragile qu'une mince coquille...

Elle tenterai de lui faire savoir qu'elle lui souhaitait tout le bonheur du monde et qu'elle aurait grand plaisir à le revoir si d'aventure ....

par Lou de mer Jeu 11 Fév - 2:04

Sans doute que la voyageuse voulait s'alléger, se libérer de quelques souvenirs, et puis si ça pouvait aider.....

Trystian

Il paraît que vous êtes vivant... C'est une bien belle nouvelle, j'ai cru comprendre aussi que vous avez du mal à vous rappeler de ces dernières années...Je peux vous aider peut être à retrouver quelques souvenirs, avec un bref historique de ce que fut notre histoire.

Nous nous étions rencontré à Fécamp, je me souviens, c'était à l'auberge de Faustine et Dd.
Vous voyagiez, j'arrivais d'Avranches, j'étais seule avec des idées noires à cause d'une vilaine histoire, un amoureux d'une jalousie autant maladive que déplacée.
Vous m'aviez prêté une oreille attentive et vous aviez trouvé les mots qui consolent, c'était au printemps d'il y a trois ans déjà...
L'an 1461 n'apporta pas que de grandes joies.

Nous avons continué de cheminer jusqu'en Artois, au passage je vous assure que vous vous y entendiez assez bien à l'époque pour réparer les toits de chaume fatigués....
La chaumière était au 100 rue du phare, nous y avons vécu des jours heureux, assez pour que soyez inspiré de me faire une jolie demande en épousailles.

Une fine cicatrice autour de nos annulaires scella notre union prochaine.
Plus tard nous avions échangés nos bagues, comme celles qu'on met aux oiseaux pour ne pas les perdre de vue...
Je me souviens de votre sourire, de votre genoux à terre lorsqu' à mon doigt vous avez mis l'anneau.
Je ne sais s'il n'a pas été retrouvé depuis, mais je l'avais laissé au pied du plus haut chêne du presbytère d'Avranches,quand je me suis résolue à abandonnée l'idée de vous revoir surgir un jour.
Je me demande si le votre a résisté au temps, j'avais choisi pour vous un simple anneau d'argent.

Je ne mettrais pas ma main à couper que vous m'aimiez si fort, je me suis par la force des choses posée tant de fois la question, mais je peux vous jurez que je vous ai voué une passion aveugle, j'ai renoncé pour vous à tant de choses, vous n'imaginez même pas.
Mon ami le plus cher a rendu l'âme, alors que nous étions tous deux en voyage juste avant d'achever notre pastorale, au presbytère d'Avranches, chez Irella, ma cousine.
Kalon est parti au royaume des taverniers alors qu'insouciante de sa maladie, je n'ai pu l'accompagner dans son dernier soupir....

Je ne vous cache pas que le travail du deuil de votre absence a été assez long et douloureux.
J'ai craint le pire, vous imaginant gisant, victime d'une funeste aventure, le temps a passé, alors j'ai cru perdre la raison et vous entendre sortir tout droit du royaume des ombres pour me dire que tout cela n'était rien qu'un cauchemar, que vous alliez me revenir et puis à nouveau le silence...
Alors je me suis occupée l'esprit en me lançant dans des longues études de navigation pour devenir capitaine, j'ai enchaîné quelques conquêtes, à la recherche du fiancé perdu...

Ce rêve a pris vie finalement et je navigue à présent sur un foncet qui a vu le jour dans le port de Fécamp... Fécamp, c'est là que nous avions décidé de nous installer, finalement j'y suis restée depuis tout ce temps.

Aujourd'hui, enfin j'ai trouvé une sorte de belle harmonie grâce à un ami qui a répondu à ma demande de m'accompagner dans ce projet un peu fou ne construction de nave.
Je lui suis grandement reconnaissante de m'avoir sorti d'une solitude où j'allais périr d'un fatal ennui.

Il a de sérieuses compétences pour conduire un navire, quand c'est son tour de mener cette sorte de grande barque, je peux m'abandonner en toute confiance au plaisir de profiter au mieux de cette traversée.
S'il nous arrive malheur c'est ensemble que nous passerons par le fond !
Cette pensée à malgré tout quelque chose de rassurant...
Nous nous attaquons avec témérité à passer des mois de mer à braver les vents sur une coque de noix, jusqu'à atteindre la mer méditerranée, le projet est un peu osé.

Toute chose à sa raison.... Si votre mémoire s'en est allée, pour fuir au plus profond de vous, c'est pour vous protéger de quelques douleurs surement.
Ne vous encombrez pas de trop l'esprit....
Le passé n'est plus, songez davantage au présent, je vous souhaite bien sincèrement d'émailler votre vie de tas de palpitantes aventures qui à coup sûr vous redonneront vite des couleurs.

Si d'aventure nos pas se croisent, ce serait étrange surement de se revoir, nous pourrions devenir de bons amis surement, laissons à la vie le soin de nous surprendre.

Bien à vous

Lou Sélènes

par Lou de mer Ven 12 Fév - 19:08

Quelques courriers un peu frisquets un peu distants furent échangés. comme si tous les deux avaient eu la frousse de remonter le temps.....

Sur le pont du foncet, Lou scrutait l'océan, un rideau gris mat mauvais temps bouchait l'horizon, le visage immobile, tendu par des pensées moroses n'affichait pas de large sourire.

Pensées égoïstes de la brune qui au lieu de simplement se réjouir de la nouvelle annonçant le retour au monde de Trystian, avait ressenti un compliqué sentiment d'abandon comme l'impression de le perdre une seconde fois.

Alors qu'elle avait tout dans l'instant pour être comblée, une belle aventure, un amoureux à bord, la gorge nouée de sanglots retenus, elle attendait sur le pont de se libérer, se vider de ce chagrin déplacé, inutile en laissant rouler de grosses larmes sur ses joues.
Rien ne vint, pas une larmichette, juste cette petite pluie ridiculeusement gelée qui piquait son visage et lui glaçait les os.

Les vents aussi s'y étaient mis rien qu'à la contrarier, coûte que coûte elle mit le cap sur la pointe bretonne...

par Lou de mer Mer 17 Fév - 1:18

Portée par la toute petite coque de noix en pleine mer: au large d'une grosse tempête et de la côte sauvage du pays de Vannes....

Le vent avait poussé les nuages un peu plus loin, Lou, consolée pour de bon avait séché ses larmes.
Elle n'avait encore pas souffert d'amnésie ni entière, ni partielle, s'imaginait même pas comment ça pouvait faire, ses souvenirs intacts, sensibles, elle les avaient mis au chaud dans un coin de sa tête.
Ses amitiés comme ses amours Lou les aimait simple, pas compliqués, elle savait que de se disperser ne lui valait rien de bon.
Ses pensées bien ancrées dans le présent, elle regardait droit devant.

La vie se la coulait douce en mer, ils apprenaient à mieux se connaître et sans pour autant copuler à tour de bras comme des punaises de lit en rut, chacun trouvait des arguments solides pour ne pas se laisser mourir de froid à bord. Un mot doux, un baiser glissé au creux du cou, une caresse légère au passage pour se donner du courage.

La brune s'était juré d'aller faire brûler un cierge à Sainte Illinda, pour qu'elle dure un peu plus longtemps que les autres cette histoire là.

Surveillant son brun du coin de l'oeil à l'heure des manoeuvres, s'agissait pas qu'un coup de bôme sournois sur l'occiput en l'assommant pour de bon lui efface ses souvenirs, ni qu'il se prenne les pieds dans le bout et passe par dessus bord, enfin il connaissait bien la mer, elle n'avait pas trop de soucis à se faire.

Ils en étaient tous les deux à l'heure bleue, leur ciel avait cette poésie là, un bleu profond, dans des nuances du délicat à l'intense.
La brune qui avait engrangé un peu d'expérience s'était aperçue que souvent tout était inscrit au début d'une rencontre.
Attentive mais toujours pas méfiante pour deux sous, Lou avait retrouvé le sourire et comptait bien le garder.

Leurs nuits étaient plutôt douces et quand enlacés ils s'endormaient bercés par leurs songes, ils ressemblaient à des ptits cailloux dorés au fond du lit d'une rivière enchantée....

par Lou de mer Dim 21 Fév - 23:01

Hhhmmm.....C'est la rigueur qui manquait à Lou pour tenir bien à jour le carnet de bord, elle faisait des tas de notes, qui avec une régularité de métronome, atterrissaient dans la corbeille, s'envolaient emporté par ce foutu vent d'est par dessus bord, s'amoncelaient dans un joyeux bordel très bien organisé....
Pour mémoire elle coucha quelques mots pour laisser une trace de leur fabuleuse épopée...

Le 21 février de l'an 1464, nous festoyons à bord en l'honneur du capitaine Williamss Gilly
Un an de mieux....Plus le temps passe, plus je le trouve séduisant, je voudrais que ce voyage ne finisse jamais....

par Lou de mer Lun 21 Mar - 11:00

C'est le printemps...depuis hier....
Nous sommes le 21 mars 1464 et le ciel m'a entendu, ce voyage ne finira jamais.....

Je suis à bord du Beizi Ruz et j'ai perdu de vue La Séléné conduite par le comte qui a bu toute l'encre à bord, plus de nouvelles depuis...longtemps.

Je garde le moral, Porto n'est plus qu'à quelques jours, il faudra bien trouver de la place pour y débarquer le temps de réfléchir, de prendre de bonnes décisions pour la suite....

par Lou de mer Sam 1 Aoû - 17:59

Un autre voyage ....
Vers L'Artois cette fois, histoire de retrouver Irella, sa cousine moinesse brasseuse.
Tout n'avait été simple pour retrouver l'Aventureuse.... Soutenue par Shasha qui avait bravement défendue la cause de la voyageuse auprès du conseil de Gascogne, elle avait pu accoster à Mimizan pour encore une fois charger à bord deux trois bricoles qui encombraient sa chaumière avant de larguer les amarres ....

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